Réaliser un macérat huileux de plantes

12 janvier 2020 | Publié parJardin Alchimique

Les macérats huileux sont une très belle façon de travailler avec la médecine des plantes, relativement simple et accessible, pour peu que l’on puisse gérer quelques petits détails. Aussi, il n’existe pas une seule façon de réaliser un macérat huileux, tout dépendra des plantes, de la météo, de votre temps et de votre disponibilité, et surtout de votre feeling.

Notez cependant que l’huile n’est pas un très bon solvant. De nature visqueuse et lourde, elle ne facilite pas les échanges entre les molécules et donc leur extraction. Pour améliorer l’extraction, nous allons nous aider de la chaleur, et du mouvement (c’est à dire bien mélanger chaque jour), pour faciliter les échanges entre les molécules et leur extraction.
L’huile est un solvant totalement non polaire, à la différence de l’eau qui est très polaire, raison pour laquelle l’eau et l’huile ne se mélangent pas. Ainsi tout ce qui est hydrosoluble sera difficilement extrait dans l’huile. Lorsque vous souhaitez utiliser une plante, il faudra être vigilant à vérifier si les molécules des propriétés que l’on recherche sont bien de nature non polaires et liposolubles.

Attention aux effets de mode sur internet, à titre d’exemple, la violette, le mimosa, l’ortie, la consoude, la framboisier, la pivoine, le coquelicot et bien d’autres ne sont pas du tout intéressant en macérât huileux, il est dommage de gaspiller des plantes alors qu’il y a tant d’autres possibilités ! Oui, je sais, tout le monde fait des macérats et des baumes de consoude… Que cela soit par intermédiaire alcoolique ou non, je vous explique dans un précédent article pourquoi l’huile n’est définitivement pas un bon solvant pour la consoude.

Si vous débutez, privilégiez des plantes riches en huiles essentielles par exemple, afin d’être sûr d’obtenir un macérât pertinent et efficace.

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