INFOS PRATIQUES
Coffret Feminae - cycles féminins
Le coffret Feminae est une ode à la femme pour l’accompagner à travers ces cycles.
L’achillée millefeuille, appelée également » Sourcil de Vénus », très présente dans ce coffret, est une grande alliée des femmes et jouit d’une longue tradition en herboristerie. Elle a cette capacité merveilleuse de réguler le cycle, d’apaiser les crampes et douleurs, et rendre la période pré-menstruelle et menstruelle plus fluide et harmonieuse.
L’alcoolature se consomme à raison de 10 à 3 jours quelques jours avant les menstruations en cas de SPM, ou durant les menstruations.
Le baume d’achillée millefeuille s’applique en massage pour apaiser les crampes et douleurs menstruelles, ou pour un simple soin du ventre.
La tisane comporte de l’ortie, une riche reminéralisante, diminuant les risques d’anémie et de déminéralisation qui peuvent parfois être due aux règles. La lavande quand à elle apporte un effet apaisant sur le système nerveux tout en étant anti-spasmodiques.
La grande camomille est une plante antispasmodique et anti-inflammatoire puissante, elle viendra soutenir l’action de l’achillée millefeuille tout en étant complémentaire. L’hydrolat se consomme à raison d’une cuillère à soupe dans un verre d’eau 1 à 3 fois par jour.
PRODUCTION LOCALE ET ARTISANALE
Tous les produits du Jardin Alchimique sont réalisées à partir de plantes soient récoltées à l’état sauvage, soit cultivées et cueillies au jardin.
Les macérats huileux sont réalisées dans des huiles végétales, biologiques, de première pression à froid.
Les hydrolats sont distillées avec nos plantes, sur notre lieu de vie.
La cire d’abeille, toujours biologique, provient d’amis apiculteurs en France.
Les huiles essentielles sont autant que possibles issues d’artisans distillateurs, et toujours biologiques. Je mets un point d’honneur à une utilisation partielle et raisonnée des huiles essentielles.
Nous avons par ailleurs tendance à utiliser les huiles essentielles de façon démesurée, oubliant que celles-ci nécessitent une quantité considérable de plantes, d’eau et d’énergie, avec un impact considérable sur la biodiversité. Les molécules des huiles essentielles sont également des constituants chimiques plus difficilement assimilables pour notre organisme. Un usage démesuré d’huiles essentielles ne me semblent pas du tout justifié tant pour des raisons écologiques que pour des raisons de santé.
ETHIQUE DE CUEILLETTE
Je réalise mes produits de soin autant que possible à partir de plantes médicinales que je cultive au jardin. Pendant longtemps j’ai privilégié les plantes sauvages, celles-ci étant réputées être plus puissantes, plus chargées en principes actifs, parce qu’elles poussent dans leur propre biotope.
Aujourd’hui ma position a évoluée, au vu du contexte climatique et de l’effondrement de la biodiversité auquel nous assistons dans l’indifférence générale. Mon éthique va plus loin que de « ne cueillir que ce dont j’ai besoin ». Je veille avant tout à cueillir en sauvage uniquement si la variété de plantes et réellement abondante et qu’elle n’est pas en statut vulnérable, menacée ou protégée, ce qui demande souvent des recherches plus approfondies que ce que l’on a devant nos yeux. Dès lors, je cueille peu de plantes en sauvages, et me concentrent sur les plantes qui poussent sur mon lieu de vie.
Par ailleurs, il a été démontrée pour certaines plantes qu’elles ne sont pas forcément moins puissantes et moins chargées en principes actifs si celles-ci sont cultivées. Tout dépend de la manière dont on les cultive, si elles poussent sur un sol qui leur est adapté, de la météo, etc.
Mes produits sont toujours réalisés en quantité très limitée car je souhaite maintenir une éthique rigoureuse concernant mes cueillettes afin de ne préserver que le strict minimum et préserver la biodiversité à mon échelle. Je suis par ailleurs membre de l’association française des cueilleurs, et je m’aligne sur leur charte.