Cueillir le romarin, les bons gestes

24 mars 2025 | Publié parJardin Alchimique

Plante endémique du pourtour méditerranéen, on trouve le romarin, Rosmarinus officinalis L., en France près du littoral, et parfois en Drôme ou encore dans les Cévennes. Le romarin affectionne les garrigues, les rochers, les coteaux secs, chauds et ensoleillés. Son aire de répartition est peu étendue et les peuplements sont assez localisés. Plante extrêmement mellifère, elle est indispensable à de nombreux pollinisateurs. Qu’en est-il de sa pérennité ? Quels sont les bons gestes de cueillette ?

Usages raisonnés et intelligents

 

La production d’huile essentielle de romarin, comme pour toutes les huiles essentielles, est très gourmande en plante, en eau, en énergie. À titre d’exemple, l’huile essentielle de romarin à verbénone est souvent utilisée à tord comme soutien hépatique, hors aucune étude scientifique ne valide cet usage. En effet, l’acide rosmarinique et l’acide caféique, aux propriétés anti-oxydante et hépato-protectrice sont absents de l’huile essentielle, et sont par ailleurs solubles dans l’eau (vive la tisane !).*

Par ailleurs, le bon sens veut qu’avant de chercher la plante miracle, il convient de travailler en amont sur son alimentation, son stress et son hygiène de vie !

 

*Manuel de phytothérapie éco-responsable, Aline Mercan, p. 124

 

 

Sources : 

• Le chemin des herbes, Thierry Thévenin et Cédric Perraudeau, ed. Vielles Racines et Jeunes pousses | Ulmer
• Livret technique de cueillette, le romarin, auto-édition par l’association française des professionnels de la cueillette de plantes sauvages (disponible aux adhérents via le site de l’association)
• Manuel de phytothérapie écoresponsable, Aline Mercan, ed. Terre Vivante

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *